Le plancher des vaches… ou presque

Après avoir galéré pendant plus de 10 jours à tenter vainement de colmater les fuites du plancher haute pression de mon Yakkair one, j’ai pris un gros coup au moral quand toute la bande s’est décollée d’un coup…

Surement que je n’utilisais pas la bonne colle mais, je n’avais pas envie de recommencer fusse avec une colle bi composante. Donc, je me suis souvenu d’un post de Romarin sur le forum Kayak

Ni une ni deux, je fonce à Bricomachin et j’achète trois plaques de polystyrène extrudé (une plaque de trop…)

Et hop ! de retour à casa : décalque du plancher, découpe à la scie sauteuse et premier essai brut de décoffrage. Résultat : mon vieux Yakkair reprend vie !

Bon je vais fignoler, poncer les bords, peut être doubler et poser des fixations pour le siège. En tous les cas, une bonne solution pour réparer ces bateaux dont les planchers de rechange sont désormais introuvables.

décalque du plancher
découpe à la scie sauteuse
premier panneau
le nouveau plancher, brut, les angles ne sont pas poncés (arrondis)
le plancher « brut » en place : bingo ça fonctionne !

Pendant la canicule, on planche !

Il fait trop chaud pour aller cuire sur l’eau, alors j’en profite pour réparer le plancher du Yakkair One.

Bic avait fait de très bons kayaks mais avec un défaut les colles des planchers et quilles finissent par lâcher. Bic m’avait déjà changé gracieusement les plancher et quille, oui mais le temps faisant son effet, le plancher est à nouveau à revoir.

Donc je traque les décollements, un par un, c’est long avec 24 h de séchage entre chaque opération…

J’ai utilisé la colle du kit de réparation Décathlon pour Paddle , de la colle monocomposante en tube achetée en magasin de bricolage et de l’Araldite.

Aménagements du Skerry

Le Skerry est un joli petit bateau que j’apprécie énormément pour sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Le chariot de mise à l’eau qui se glisse ensuite dans le bateau (système breveté Jérome) permet une manœuvre aisée et sans gros effort physique pour gagner l’élément liquide.

Le seul problème de ce bateau c’est qu’il a été conçu par un type qui semble avoir totalement oublié qu’il fallait installer un équipage à l’intérieur ! Autrement dit, démerde-toi pour te caser dans le bateau ! Rien n’est prévu pour assurer un minimum de confort ergonomique.

J’ai donc procédé à quelques aménagements : des bancs pour le barreur, découpés pour permettre de les relever et s’assoir au fond tout en maintenant les avirons à poste sur le plat bord.

Dernier aménagement pour répondre aux doléances de mon équipière : un banc élargi qui offre un minimum de confort pour s’assoir et qui crée un espace de stockage pour le mouillage et les roues de la mise à l’eau.

Le banc élargi au niveau de la dérive – Un autre petit ban, non fixé pour permettre au barreur de s’assoir au milieu du bateau.

Dessous : un espace de stockage : à bâbord, le mouillage (chaine et cordage) à tribord , les roues de la mise à l’eau