On the Rhône again !

Aller hop ! on gonfle le kayak à la maison, histoire de gagner du temps et on descend au bord du Rhône, direction l’ancien bassin de joutes de Chavanay, au bord de la ViaRhôna.

Quelques derniers préparatifs, mise en place du moteur. Pas un pet de vent, je laisse la voile dans la voiture.
La cale qui sert essentiellement pour les pêcheurs !

Il fait chaud en cette fin d’été, le fleuve apporte un peu de fraicheur

Les deux piles de l’ancien pont de Chavanay. Derrière, les vignes en pleine vendange sur les contreforts du Pilat.
En haut de la colline : notre village de Saint Michel sur Rhône… dans la Loire !
Le Rhône est un fleuve vivant, on croise de gros bateaux de fret mais aussi de passagers.
Château Grillet, un des plus vieux vignobles de France. Le vin de la région était déjà renommé à Rome !
Sur l’autre berge, le joli village de Saint Alban. Un peu plus bas se trouve la centrale nucléaire du même nom…
Un petit coin que j’affectionne : la Varèze, un petit affluent du grand fleuve. Le kayak permet de se glisser dans très peu d’eau, beaucoup de poissons qui s’égaient devant moi.
Petite pause
Ce qui est enquiquinant ce sont les fichues algues qui se coincent dans l’hélice…
La trace d’un jolie balade nonchalante par un bel après midi de début d’automne.

Sur le fleuve en automne.

Un petit bout de fleuve par une belle journée d’automne.

Cela commence par une cale encore embrumée, les petits bateaux que l’on prépare et une navigation paisible qui débute en souquant sur les avirons.

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Le courant est paresseux mais il nous porte vers le sud.

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Les rives défilent en douceur derrière le rideau des arbres on entend parfois le grondement d’un train qui remonte la vallée.

Au premier coude, la gloriette du château d’Ampuis émerge dans la verdure.

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L’automne commence à peine à roussir feuillages d’automne de l‘île du Beurre qui se reflètent dans le fleuve.

Derrière les arbres une lône, un bras de la rivière, serpente dans la forêt refuge de nombreuses espèces sauvages.

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Encore quelques coups de pelle et c’est l’escale au port des Roches… Pause casse croûte !

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Et comme le vent se lève et qu’il souffle du sud, le retour s’effectue à la voile au portant, pour un retour tranquille vers le point de départ.

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Croisière sur la Vorgine

Jeudi soir, invité par la Métropole de Lyon dans un cadre professionnel sur la péniche « La Vorgine » qui accueille habituellement des groupes d’enfants sur le Rhône et la Saône pour la découverte et l’étude des écosystèmes de nos deux belles rivières.

Un aller et retour du quai Leclerc sur le Rhône à l’île Barbe, occasion de redécouvrir notre ville, capitale des Trois Gaules, avec un nouveau regard, depuis le fleuve et la rivière.

Et puis en fin de soirée… une rencontre.

Les disques de Jean Michel Jarre, enfin les vinyles, je dois les avoir tous, ou à peu près…

Oxygène… Qui ne connait pas ?

Et bien nous avons eu la chance de faire la connaissance, non pas du musicien mais d’un autre artiste, Michel Granger, l’auteur des pochettes des disques…

Document unique ! Michel dédicace un de ses ouvrages pour un ami !

Une belle rencontre avec le peintre de la Terre …

Toutes les photos

« Pô, le roman d’un fleuve » de Paolo Rumiz chez Hoëbeke (Paris, France)

 sur 20 Minutes :

Résumé

Collection Étonnants voyageurs dirigée par Michel Le Bris

Pas de plan précis, pour ce voyage : juste un fleuve, un départ et un point d’arrivée. Et puis quelques amis, des canoës, une barcè, un cat-boat à mât inclinable, au fil des jours, jusqu’à la mer et au-delà.
Juste un fleuve, mais le plus grand d’Italie, Sa Majesté le Pô, oublié, abandonné, redevenu sauvage. A travers les régions les plus peuplées d’Italie, industrielles, bruyantes, polluées, certes, mais à peine livrées au cours du fleuve, Paolo Rumiz et ses compagnons découvrent un espace vierge d’une rayonnante beauté, et un silence tel qu’ils se surprennent à chuchoter…
Paolo Rumiz voulait «entendre la voix du Pô» – mais voilà, toutes amarres rompues, que cette voix bientôt l’emporte au-delà, très loin, quelque part du côté de l’Hudson et du Saint-Laurent, du Zambèze et de la Léna, du Mékong et du río Grande, à croire qu’un fleuve est tous les fleuves du monde.
Un voyage au plus près, des sensations, des rencontres, des dialectes, des mets et des vins du «peuple du fleuve», qui s’ouvre peu à peu jusqu’à l’immense, dans le temps même qu’il se fait voyage intérieur. Jamais l’auteur ne s’était ainsi livré, dans ce livre tout simplement magique.

Paolo Rumiz, né à Trieste en 1947, tenu pour le plus grand écrivain-voyageur en Italie, est en passe de le devenir en France depuis la publication de ses deux premiers livres : Aux frontières de l’Europe et L’Ombre d’Hannibal.

«Quand le voyage devient un art d’appréhender, dans le même mouvement, l’espace et le temps. Et la littérature, un bain d’humanité.»
Michel Abescat, Télérama.

La revue de presse : Marc Semo – Libération du 10 avril 2014

Ce fleuve immense, un des plus longs d’Europe avec ses quelque 700 kilomètres, traverse les régions les plus peuplées, les plus industrielles et les plus riches de la péninsule, mais le Pô reste sauvage et mystérieux derrière les hautes levées destinées à protéger les campagnes de ses inondations, qui le rendent ainsi le plus souvent invisible…
Ce récit picaresque, tour à tour érudit, grinçant ou émouvant est celui d’une aventure, avec ses protagonistes bien campés et surtout leurs rencontres tout au long de la descente du fleuve. Il y a Marina la Russe, vivant sur une île près du delta, où elle retrouve l’immensité sauvage de la Volga. Il y a les fous d’opéra, qui dans leurs cahutes au nord de l’eau écoutent à plein régime les arias de Verdi, et les dingues du blues quand, à l’amorce de son dernier tiers, le Pô alangui prend des airs de Mississippi, évoquant un «sud d’avant la guerre de Sécession, avec les ruines ensablées d’énormes dragues à vapeur et des guinguettes clinquantes».

La revue de presse : Marcelle Padovani – Le Nouvel Observateur du 27 mars 2014

C’est l’histoire d’un fleuve, le plus imposant d’Italie : « la dernière terre d’aventure de la Péninsule », dit Paolo Rumiz…
Oui, par-delà la nostalgie pour la beauté d’une Italie disparue, ou en voie de disparition, le livre signé Paolo Rumiz et intitulé «Pô, le roman d’un fleuve» est une histoire de civilisation. Le récit envoûtant des mille sortilèges d’une descente du Pô en canoé. Le Pô, le fleuve le plus imposant d’Italie avec ses 652 kilomètres, qui parcourt la Padanie (l’Italie du Nord) comme un serpent, passant par Turin, Milan, Ferrare et Plaisance avant de s’abîmer dans l’Adriatique…
En écoutant la voix du fleuve, de ce monde mythique en voie de disparition, en racontant comment chaque kilomètre a été une découverte, Paolo Rumiz a fait du Pô un espace de légende…
Paolo Rumiz, admirablement traduit par Béatrice Vierne, vient d’écrire la plus belle des «initiations au fleuve».

La revue de presse : Marine de Tilly – Le Point du 27 mars 2014

Dans « Pô, le roman d’un fleuve », le grand reporter Paolo Rumiz fait de son aventure un roman, un voyage intérieur entre deux eaux, deux rives, deux rêves…
Pourquoi le lire ?…
Parce que c’est un roman, c’est même annoncé dans le titre, c’est une aventure, c’est un roman d’aventures. Parce que c’est un fleuve, oui, mais de papier, beau à contempler, beau à traverser, beau à se damner, avec ses affluents, ses confluents qui vous embrassent comme des lassos et font tourner la tête. Parce que c’est un voyage, oui, mais intérieur, pourquoi pas une illusion, le songe enchanté d’une nuit ou de toute la vie. Et parce que quand c’est trop beau pour être vrai, a priori, c’est que le romancier a bien fait son travail. Paolo Rumiz est un revenant. Un lémure du temps bénit où le roman était romanesque, et où c’était encore un pléonasme.

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