Vidéos de Venexiana
Films d’époque du Trident.
1987 : En baie d’Aigues-Mortes avec la famille et des copains.
En 1986 dans le port public à Port Camargue.
Et juste pour le fun plouf depuis le bateau !
Vidéos de Venexiana
Films d’époque du Trident.
1987 : En baie d’Aigues-Mortes avec la famille et des copains.
En 1986 dans le port public à Port Camargue.
Et juste pour le fun plouf depuis le bateau !
Navigations avec le Fireball
Voilà, ça y était, j’avais enfin mon bateau !
Et alors ?
Deux programmes de navigation nourrissaient mes projets, d’une part la croisière, d’autre part la compétition, la régate.
Concernant le premier, j’allais devoir patienter. Il me faudrait prévoir un navire un peu plus adapté à cet usage. En attendant, je continuais de dessiner des plans de voiliers hauturiers (nous évoquerons ceci un brin plus tard) …
Pour ce qui était de la compétition, j’étais en principe équipé ! Le Fireball était une véritable bête de course !
Une fois le bateau lancé, je m’étais efforcé de compléter et d’améliorer son équipement. Au début, en travaillant l’été et en gagnant quelques sous, je pus me payer un spi. Le top du top c’était le Mountifield tri radial. Ensuite, on installa un avaleur de spi.
J’accélère quelque peu le film, plus tard un ensemble complet mât, bôme, tangon, Z Spar vint remplacer les espars originaux. Je dois avouer que je parvins à revendre mon mât ressoudé et ma bôme en bois ! Par la suite, disposant de revenus fixes, un jeu de voiles Chéret se substitua aux Tasker d’origine qui étaient bien fatiguées.
Pour les déplacements, j’avais un sérieux problème. Longtemps je n’ai pas eu de voiture et les régates étaient rares à Courtine.
A cela s’ajoutaient le manque d’équipier régulier, un bateau peu compétitif malgré la qualité de sa construction mais surtout un défaut de compétences de son barreur…
Je ne devais jamais régater sérieusement en Fireball, hormis quelques épreuves par-ci par-là.
Cependant durant quelques années, du lycée aux débuts dans la vie active, je multipliais autant que faire se pouvait les navigations.
En mer, en méditerranée tout d’abord avec mes parents. Principalement à la grande Motte., une fois à Toulon. Plus tard sur l’océan avec celle qui était devenue mon épouse, Marie. Un été nous avions pu rallier et naviguer à Douarnenez en Bretagne grâce à notre voiture, une poire !
Sur les plans d’eau intérieurs après Courtine, à Neuvic en Corrèze, sur la Loire sur le barrage de Villerest, sur le lac de Guerlédan en Bretagne intérieure et surtout au Grand Large à Lyon…
Ce bateau a navigué ainsi durant plusieurs années. Il a accompagné les premiers temps de ma vie d’adolescent puis d’adulte. Celle-ci a beaucoup fluctué. Je ne m’étendrai pas ici sur tous ses développements, disons simplement que j’allais assez vite entamer un parcours professionnel qui allait me conduire hors de France durant de longues années. Pour ceux que cela intéresserait, j’ai raconté tout ça dans un livre.
Pour autant d’autres bateaux n’allaient pas tarder à arriver.
J’ai toujours conservé le Fireball. Actuellement il est en cale sèche dans mon garage en attendant une restauration que j’espère prochaine…
Il est temps de passer à la suite… c’est à dire à la taille supérieure !
Dernière navigation de l’année ? Pas sûr ! En tous les cas, dernier rassemblement pour cette année.
Après Pareloup et Festivoiles en juillet nous étions donc au lac du Der en Champagne pour un rassemblement avec Pirate du Rhône : Terre et Der !
Nous connaissons le lac du Der à l’occasion des rassemblements Arwen Marine alors que le lac est plein, les champs de colza éclatants de jaune sous le soleil printanier et que le vent est au rendez vous.
Mais là, c’est une toute autre musique. Il semblerait que le réchauffement climatique ne soit pas une vaine polémique de réseau social. Toujours est-il qu’au 6 octobre la température est estivale.
Le niveau de l’eau est bas, très bas, normal en fait puisqu’il s’agit de réguler le niveau des crues de la Marne sur la capitale.
Résultat, une vision inédite du plan d’eau et surtout le passage annoncé des « demoiselles du lac », les grues et autres oiseaux migrateurs.
Résultat : trois jours de pétole nonchalante dans des petits airs, autrefois on aurait dit un temps de demoiselle… sous un soleil généreux mais peu agressif, en louvoyant au milieu des pécheurs de brochet qui consciencieusement accrochent les bestiaux, les remontent sur leur barque, les mesurent, prennent une photo et les rejettent à l’eau… Chacun son plaisir… (pauvre con aurait dit un brochet malpoli…)
Toutes les photos de ce merveilleux rassemblement ici.
Un petit bout de fleuve par une belle journée d’automne.
Cela commence par une cale encore embrumée, les petits bateaux que l’on prépare et une navigation paisible qui débute en souquant sur les avirons.
Le courant est paresseux mais il nous porte vers le sud.
Les rives défilent en douceur derrière le rideau des arbres on entend parfois le grondement d’un train qui remonte la vallée.
Au premier coude, la gloriette du château d’Ampuis émerge dans la verdure.
L’automne commence à peine à roussir feuillages d’automne de l‘île du Beurre qui se reflètent dans le fleuve.
Derrière les arbres une lône, un bras de la rivière, serpente dans la forêt refuge de nombreuses espèces sauvages.
Encore quelques coups de pelle et c’est l’escale au port des Roches… Pause casse croûte !
Et comme le vent se lève et qu’il souffle du sud, le retour s’effectue à la voile au portant, pour un retour tranquille vers le point de départ.