Klepper à voile et moteur

Cette fois l’engin est complet …

Reste à savoir comment il va se comporter à la voile avec le moteur en guise de safran… L’amélioration à prévoir c’est justement la possibilité de remonter complètement le moteur et de disposer d’un safran pour la navigation à la voile seule…

Adaptation moteur Torqeedo sur le Klepper

Voilà ç’est fait, j’ai craqué pour un moteur électrique Torqeedo Ultralight 403…

Il faut dire que tout l’ensemble, batterie comprise, pèse environ 7,5 kg ! Comparé aux 25 kilos de la batterie seule du moteur adapté dans un premier temps… il n’y a pas photo !

Seulement, problème, comment adapter un kit conçu pour être vissé sur le pontage d’un kayak rigide sur un un modèle en bois et toile ?

Je m’étais fixé comme objectif de ne procéder à aucune modification irréversible sur le bateau pas plus que sur le kit du moteur.

Après plusieurs tâtonnements et réflexions j’ai fini par admettre que le plus simple était de fixer le moteur comme j’avais procédé pour le premier modèle, c’est à dire à la place du safran.

J’ai commencé par rendre amovible le safran d’origine en gardant la tête  (en remplaçant le rivet par un axe à trou).

J’ai ensuite confectionné une petite pièce en tôle d’aluminium sur laquelle j’ai fixé l’axe du moteur (en utilisant des cerclages fournis avec le kit. De cette manière le moteur peut être relevé (comme l’était le safran original) et je continue de diriger au palonnier.

La batterie très légère est casée sous le pontage arrière et le boitier de commande trouve sa place sur le pontage.

Ne reste plus qu’à tester sur l’eau !

Le moteur en place, on voit la lame originale du safran posée dessous.

La batterie lithium ion derrière le siège.

Le boitier de commande sur le plat bord fixé par un des sandows qui sert à tenir les pagaies quand elles sont rangées sur le pontage.

… et bien sûr il me reste pas mal de matos non utilisé… peut être un jour avec un autre bateau ?

Peinture suite…

Cette fois après plusieurs heures de ponçage, peinture et lustrage j’arrive au bout !

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Parc contre je suis bon pour refaire le lettrage, la peinture rouge (pourtant la même) est plus claire. peut être a t-elle foncée à la longue ?

Bref encore un peu de boulot en perspective mais ça c’est le charme des bateaux en bois !

Peinture…

La peinture du Skerry était encore bonne mais des rayures sur la sole méritait bien un coup de barbouille !

Ponçage, scotch sur la ligne de flottaison, dosage de la peinture bi composant et c’est parti. Pas de diluant n°9, l’acétone fera l’affaire.

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Oui mais voilà, j’en avais préparé un peu trop et j’ai commis la bêtise de vouloir tout utiliser, résultat des coulures à l’arrivée et une journée de ponçage pour rattraper le coup…

Bref la peinture c’est peu un comme l’aviron … c’est pas tout à fait mon truc !

Suite du feuilleton : je me suis fait doubler par le moteur sur le Klepper !

Ah ben les amis, ce moteur sur le  Klepper c’est toute une histoire…

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Bon je vous raconte la dernière, figurez vous que le weekend dernier nous voilà partis avec maman pour tester la batterie, chargée à bloc avec le nouveau chargeur.

C’est encore la canicule, il fait beau et chaud et nous voici au bord du Rhône. Nous mettons à l’eau à la cale de l’ancien bassin de joutes de,Chavanay. Une petite conversation avec un pêcheur et en route !

Départ en douceur, cap au nord, histoire de remonter le courant, pas fort, et face au vent. Pas de problème … tout va bien !

Alors que nous voilà dans le lit du fleuve je mets les gaz à fond et le Klepper se met à remonter le fleuve vaillamment.

Oui mais voilà, allez savoir pourquoi, une coupure de gaz intempestive ? Bref un bruit bizarre, et schlong, plouf le moteur se détache. Mais comme c’est une véritable torpille, il continue d’avancer et commence à nous doubler !!!

Je le saisis au passage, coupe le jus…

Et game over… Nous rentrons à la pagaie.

Nous ne sommes pas loin, retour à la cale.

Je fais une croix sur le système de remontage, bloque le moteur avec une sangle pour le plaquer contre le kayak et ça repart.

Seulement le moteur a pris l’eau et celui ci a des ratées… Bref la navigation se poursuit avec difficulté jusqu’au moment ou … couic plus rien. Retour à la pagaie.

Épilogue  : de retour à la maison je vide l’eau qui a pénétré par l’arbre et cela semble suffisant puisque le moteur tourne plus d’une heure au banc…

A suivre !