Pour l’instant Venexiana 5 est encore habillée comme Truk 2.
Alors voyons un peu ce qu’un changement de peinture pourrait donner …
Depuis longtemps, je n’en démordais pas, le summum de l’élégance c’était une coque noire avec une flottaison en blanc…
Et après tout et si on changeait carrément notre fusil d’épaule ?
Ah oui ! pas mal !
Bon mais si gardait finalement le vert, avec un peu de blanc quand même ?
Voyons un peu ce que cela donnerait avec une carène en rouge…
Bon là le prompt a vu rouge tout court …
Bon ben, non, finalement…
Et là ce n’est pas tout à fait ce que je voulais mais on en en a profité pour repeindre la maison, je n’insiste pas, ne voulant pas causer à Emmanuel, chez qui les photos sont prises, des ennuis avec ses voisins…
Pour lors, riien de décidé, mon problème ce sera pour retourner le bestiau… Un Silmaril ne se met pas sur le dos comme un Skerry ! Et puis peindre la carène d’une autre couleur que le bordé cela suppose de suivre à peu près la ligne de flottaison.
Finalement ce vert n’est pas si mal ! Yves avait bon goût !
Et dire que je pensais que la saga de mes bateaux se terminait avec Pirate du Rhône…
Oui mais, voilà, ne jamais dire jamais ! Mon Skerry est, était devrais-je dire désormais, un super et génial esquif. A la longue je m’étais habitué à l’esthétique de son « cul pointu ». Avant de l’acheter je me disais bien : « jamais de bateau avec un cul pointu »… Bref…
Le problème de ce bateau se situait au niveau du confort pour mon équipière préférée. Dès que le vent montait et que le plan d’eau se creusait, il devenait indispensable de bouger pour maintenir un équilibre précaire. Le manque d’espace et d’endroit pour se caler confortablement me mettait à chaque fois à la merci d’une mutinerie dont je n’étais pas certain de m’en tirer sans de graves et pénibles séquelles.
C’est pourquoi nous avions pris la décision de commander un Silmaril à Emmanuel, ce qu’il avait accepté. Sa construction était programmée pour cette fin d’année 2025.
Mais voilà qu’à l’occasion du rassemblement de la Misaine Bleue dans le golfe du Morbihan, il me revient aux oreilles qu’Yves souhaitait vendre son Silmaril et cerise sur le gâteau qu’il recherchait un Skerry pour le remplacer ! Pour aligner les planètes, il ne manquait que la bénédiction d’Emmanuel auprès de qui je m’étais engagé pour une construction neuve. Allah est grand et Emmanuel est son prophète puisqu’il accepta de bonne grâce mon désistement nous offrant par la même occasion à Yves et moi d’engager la transaction.
Et c’est ainsi :
… qu’Yves vint à St Michel avec Truk 2 pour procéder à l’échange des bateaux !
Yves après des années de raids engagés souhaite désormais un petit bateau léger, simple à mettre en oeuvre. En fait il va modifier Pirate du Rhône et le dépouiller de tous ce qui l’alourdissait et le simplifier pour en tirer la quintessence. C’est exactement ce qu’il convient de faire ! A l’image du magnifique Treizav, le Skerry de Franck, un bateau que je trouvais (et trouve encore ! ) « zen », beau et rapide dans sa simplicité.
Photo Franck D.
Pirate du Rhône devrait devenir Petit Truk et Truk 2 sera Venexiana 5…
Et cette fois je ne dirai pas que c’est mon dernier bateau !
Les deux Skerry : l’Yser et Pirate du Rhône au rassemblement les voiles d’en haut en juillet .
Un joli rassemblement voile-aviron organisé par l’association Rivages de Méditerranée sur le lac de Serre Ponçon sur la partie Ubaye à Saint Vincent les Forts.
« Rivages de Méditerrannée organise depuis 2003 » Voiles d’en haut », le rassemblement de voiles traditionnelles de Serre-Ponçon, entre lac et montagnes ! Historiquement, des liens existent entre les vallées de l’Ubaye et de la Durance et la construction navale ; en effet les arsenaux royaux utilisaient les mélèzes, épicéas et sapins des forêts du Boscodon et de St Vincent les Forts. Les grumes étaient descendues par des bœufs et des chevaux puis assemblés en radeaux et acheminés par les radeliers jusqu’à Arles par l’Ubaye, la Durance et le Rhône« .
Une occasion de retrouver ce magnifique plan d’eau que j’ai bien connu autrefois du côté de Savines le lac avec le Fireball…
Un camping comme on les aime ! Le bateau au pied de la tente !
Tempête de ciel bleu, chaleur agréable, un chouette camping avec l’accès direct au lac, bref tout était réuni pour retrouver des copains et nouer de nouvelles amitiés. Petite brise et thermique léger l’occasion de navigations paisibles dans un cadre somptueux.
Je me rends compte que dans l’énumération de mes différents bateaux que j’en ai oublié un ! Un très joli dériveur que je n’ai pas gardé longtemps. Dommage c’était peut-être l’occasion de passer déjà au voile-aviron en bois …
Mon beau père possédait un Vaurien, en bon état. Il l’avait délaissé pour acheter un Corsaire qu’il amarrait dans notre Marina de Port Camargue pendant que nous étions à parcourir le monde puis ensuite pour se lancer dans la construction d’une unité plus grande un Primo, dériveur lesté de 7 m et quelques.
J’avais récupéré ce dériveur et je lui avait donné un petit coup de propre avec une jolie peinture bleue et un taud tout neuf !
et la facture du taud qui nous donne une indication sur la date .Le Vaurien Mary-Ann au Grand Large à Lyon.
Quelques navigations sur le plan d’eau Grand Large à Lyon et puis je l’ai vendu… (j’ai toujours une copie de l’acte de vente : 2 500 F !). Surement en raison d’un nouveau départ pour une nouvelle mission à l’étranger .
Dans mes archives numériques je retrouve un petit film où l’on voit les deux bateaux ! C’était un été, sur le lac du barrage de Villerest près de Roanne. Mes beaux-parents possédaient une propriété à cet endroit qui avait été autrefois les gorges de la Loire avant la construction du barrage qui fait noyé une partie des terres agricoles de mon beau-père.
Ce n’est que quelques années plus tard que je récupérerai le Vaurien.
Sur le lac de Villerest mon Fireball et le Vaurien du beau-père…