Peinture…

La peinture du Skerry était encore bonne mais des rayures sur la sole méritait bien un coup de barbouille !

Ponçage, scotch sur la ligne de flottaison, dosage de la peinture bi composant et c’est parti. Pas de diluant n°9, l’acétone fera l’affaire.

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Oui mais voilà, j’en avais préparé un peu trop et j’ai commis la bêtise de vouloir tout utiliser, résultat des coulures à l’arrivée et une journée de ponçage pour rattraper le coup…

Bref la peinture c’est peu un comme l’aviron … c’est pas tout à fait mon truc !

Suite du feuilleton : je me suis fait doubler par le moteur sur le Klepper !

Ah ben les amis, ce moteur sur le  Klepper c’est toute une histoire…

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Bon je vous raconte la dernière, figurez vous que le weekend dernier nous voilà partis avec maman pour tester la batterie, chargée à bloc avec le nouveau chargeur.

C’est encore la canicule, il fait beau et chaud et nous voici au bord du Rhône. Nous mettons à l’eau à la cale de l’ancien bassin de joutes de,Chavanay. Une petite conversation avec un pêcheur et en route !

Départ en douceur, cap au nord, histoire de remonter le courant, pas fort, et face au vent. Pas de problème … tout va bien !

Alors que nous voilà dans le lit du fleuve je mets les gaz à fond et le Klepper se met à remonter le fleuve vaillamment.

Oui mais voilà, allez savoir pourquoi, une coupure de gaz intempestive ? Bref un bruit bizarre, et schlong, plouf le moteur se détache. Mais comme c’est une véritable torpille, il continue d’avancer et commence à nous doubler !!!

Je le saisis au passage, coupe le jus…

Et game over… Nous rentrons à la pagaie.

Nous ne sommes pas loin, retour à la cale.

Je fais une croix sur le système de remontage, bloque le moteur avec une sangle pour le plaquer contre le kayak et ça repart.

Seulement le moteur a pris l’eau et celui ci a des ratées… Bref la navigation se poursuit avec difficulté jusqu’au moment ou … couic plus rien. Retour à la pagaie.

Épilogue  : de retour à la maison je vide l’eau qui a pénétré par l’arbre et cela semble suffisant puisque le moteur tourne plus d’une heure au banc…

A suivre !

 

 

 

Dispositif de remontage du moteur

Alors résumons nous : avec une latte de mât, un collier de serrage de selle de vélo, un bout de ficelle, un mousqueton …

Voilà que l’on arrive à concocter un bidule pour remonter le moteur sans effort et devrait permettre d’aborder la terre ferme. sans trop de casse pour l’hélice…

remontage

Premier test du moteur hb sur le Klepper

Disons le tout net ce premier test a été concluant.

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Un premier galop d’essai sur le Rhône a permis de valider l’installation.

Un gros bémol cependant, la batterie n’était pas assez chargée. En fait je ne sais pas trop quel est son état et comme elle a dû rester longtemps déchargée celui-ci ne doit pas être fameux.

C’est une 100 A/h et je l’avais rechargée avec un vieux chargeur, sous dimensionné.

Assez cependant pour faire quelques ronds dans l’eau, remonter le Rhône à deux dans le kayak mais sur une courte distance… faute de carburant !

Le positionnement de la batterie, en long devant le pilote, est correct, pas de problème pour accéder aux pédales du palonnier.

Étapes suivantes :

  • finaliser un dispositif de remontée du moteur (c’est en bonne voie),
  • ajuster le système de fixation du boitier de commande (peanuts !),
  • acheter un bon chargeur,
  • et éventuellement une batterie !

Un moteur pour le Klepper !

J’avais récupéré le Skerry avec un moteur hors bord électrique.

Seulement, un hors bord sur un canot voile aviron, disons le franchement… c’est vilain. C’est pourquoi j’aurais bien voulu intégrer le moteur dans le bateau, en puits.

Mais l’objectif est ardu car cela suppose des travaux importants sur la structure du bateau ce qui pour l’instant dépassent mes compétences.

Donc je me suis rabattu sur le Klepper pour utiliser ce moteur.

Le moteur idéal pour ce type de bateau serait un Torqueedo Ultralight 403... Le top !

Donc faute de grive… on désosse le merle !

Le modèle est un Riptide

riptidePremier étape : démontage de la tête de commande pour la désolidariser de l’arbre.

Ensuite : raccourcissement de l’arbre.

Câblage, installation du boitier de commande dans le cockpit.

Pas mal de bricolage pour fixer le moteur à l’arrière à la place du safran (sans rien modifier sur le bateau).

Inutile de dire que je puise dans les caisses de « çapeutservir »…

Voilà où j’en suis, l’ensemble semble fonctionnel.

Si la direction est assurée par le palonnier, en revanche il me reste à concevoir un système pour relever le moteur.

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moteur arrière

Le moteur prend la place du safran; Il pivote sur son axe supérieur mais manque encore un dispositif de relevage depuis le cockpit.

Dans la gaine : 4 câbles électriques. Palonnier pour la direction relié aux pédales comme pour le safran.

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Le bateau est en configuration biplace.

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En configuration biplace, la batterie est installée en long, normalement il y la place pour passer les jambes de chaque côté et permettre d’actionner les pédales du palonnier pour diriger le bateau (à tester …)

La batterie est imposante, 100 A/h 23 kg…

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Le boitier de commande est fixé sur la barre des dérives et des portants. Le câblage « rentre » par un trou percé sur l’avant.

Voilà … on essayer de tester tout ça ! Inutile de préciser que les portants et le gréement seront en place pour naviguer…