Eurêka : Nomad + Brompton + Chubby !

Résumé des épisodes précédents ….Depuis longtemps l’idée de conjuguer kayak + vélo trottait dans ma tête… Au départ je pensais tout simplement tracter mon Klepper derrière un vélo pliant.

Pas de problème pour caser le vélo dans le Klepper en navigation mais la perspective de trainer  5,45 m  derrière un vélo me faisait reculer… D’accord, certains l’ont fait, le regretté H3 tractait même un attelage impressionnant !

Passe encore sur une piste cyclable mais sur la route dans la circulation … bof bof …

Puis vinrent les gonflables…Mais l’équation n’était pas encore résolue… En effet sur route pas de problème, le kayak dégonflé rentre sans difficulté dans une remorque mais je ne voyais pas comment caser un vélo + une remorque sur le kayak.

Et puis la lumière fut !

Grâce à Todd j’entrevoyais enfin la solution : le vélo dans la remorque sur le kayak !

La remorque Chubby de Cyclone est conçue pour contenir un Brompton plié : donc un seul « paquet » sur le kayak !

Et voici donc les premiers essais :

Le vélo dans la remorque

La remorque contenant le vélo ficelée sur le kayak.

Bon tout le matos de rando n’est pas encore casé !

En position portage à pied

On dégonfle et on plie

Et hop changement de contenu, le kayak prend la place du vélo dans la remorque

… et roule ma poule !

Le concept semble bien fonctionner, reste à tester !

Pour commencer tout devrait marcher pour une balade à la journée, exemple une descente du Rhône et retour au point de départ par la piste cyclable de la via Rhôna.

Reste à résoudre :

– d’abord quelques petits aménagements pour optimiser la fixation de la remorque sur le kayak (sangles, mousquetons …)

– Et surtout le matos de rando… Il va falloir réduire et faire la chasse au poids… mais je l’ai dit, j’aime bien mon confort !

Un gouvernail pour le Nomad !

En attendant la fonte des glaces et le retour des beaux jours on fignole quelques réglages et aménagements pour le Nomad.

A commencer par la confection d’un palonnier pour le gouvernail fourni par mon armateur !

Le gouvernail…

Le gouvernail… cela m’a fait un peu drôle de percer le gonflable pour fixer le fémelot…

Et voici le palonnier … encore quelques finitions… peut être une réduction pour alléger un peu… à voir…

Le palonnier

 

Le Nomad équipé de son gouvernail

Et pendant que j’y étais une petite modif soufflée par Andy pour la rallonge de gonflage des deux bladders : adoption de deux petits coudes pour faciliter l’accès aux valves.

Rallonge de gonflage

 

 

Nous sommes du soleil…

Le canoë à propulsion solaire de Christian De Gélis me plonge dans un abyme de réflexions.  Un bateau mu par la seule énergie du soleil, silencieux, rapide performant, au fond n’est ce pas là le stade ultime de la navigation à voile ? Si tant est que le vent n’est que la résultante de l’action du soleil sur les couches de l’atmosphère, pourquoi ne pas capter l’energie à sa source ???

Les premières remarques fusent : ah mais dis donc quel bazar ! C’est bien encombrant tous ces panneaux photovoltaïques ! Objection vite balayée : mais dites donc et les mâts, les bômes; les voiles, les haubans, les écoutes, les dérives ce n’est pas encombrant peut être ???

On est d’accord, si l’on veut la simplicité rien ne vaut une bonne pagaie si tant est que l’on veuille imposer sa direction à l’embarcation parce que sinon il reste encore la dérive au gré des courants…

Le bateau de Christian fonctionne, pas seulement comme ici  pour faire des ronds dans l’eau, Christian a descendu des fleuves : le Douro au Portugal, Le Pô en Italie et le Danube. Il s’apprête à partir en Pologne et bien sûr n’oublions pas la Loire ! Donc ça marche où plutôt ça navigue ! Le concept est validé.

Des bateaux solaires il en existe d’autres, des gros : Planetsolar achève un tour du monde et des plus petits …

Certains vont même jusqu’à affirmer que le « pétronautisme » est mort et que les bateaux à moteur actuels sont les bateaux à vapeur des années 50… Oui bon, peut être, mais encore une fois pour moi le bateau à propulsion solaire représente plutôt le dernier avatar de la navigation à voile !

Le problème de ce genre de propulsion c’est qu’il faut bien un moteur quand même ! Or je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais en confiance dans un moteur sur un bateau, y compris avec des engins neufs !

Alors pour rester dans le domaine du kayak, j’opterais actuellement plutôt pour un système mixte : pagaie bien évidemment, voile et propulsion électrique d’appoint.

Le problème du solaire surtout si l’on cherche l’autonomie maximum c’est la surface des panneaux photovoltaïques, il est vrai que dans ce secteur la technologie évolue et que  la superficie tend à se réduire mais si l’on reste dans l’idée de la propulsion d’appoint, pourquoi pas une petite batterie au lithium et un panneau solaire souple que l’on peut rouler : par exemple ? La recharge ne s’opérerait pas en navigation mais au repos … et au soleil !

Le problème c’est que tout ce matériel représente un investissement important.. ce qui signifie que la voile et et la pagaie conservent encore un avenir certain du moins pour ce qui me concerne !

….

Tales from Topographic Oceans est le 7e album du groupe britannique Yes. D’une durée de plus de 81 minutes, cette œuvre comprend quatre pièces réparties sur deux disques. Il est considéré comme étant l’album du groupe le plus difficile d’accès, à cause principalement de la durée des pièces ainsi que de leur complexité…