Cabanage sur le Skerry

« Cabaner » c’est transformer son embarcation en bateau habitable, enfin version camping…

Alors ni une ni deux voici un essai sur le Skerry :

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Une ch’tite tente  Décathlon pourrait fort bien faire l’affaire…

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… et naturellement un bon matelas pour le confort…. Bon, c’est pour une place, à deux, je suggère plutôt d’aller planter la guitoune sur la berge…

Ah oui et sinon pour installer la tente :il suffit de rapprocher les bancs au milieu du cockpit :

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… et tout ça pourrait bien faire l’affaire pour la sortie dont nous ont parlé  au rassemblement les gars du Jura sur le lac de Vouglans en juillet prochain…

Pirate du Rhône ?

Tiens, au fait, pourquoi mon bateau s’appelle t-il Pirate du Rhône ?

Mes autres bateaux ont eu pour nom :

Brocéliande (Fireball), La Marie-Charlotte (Topper Cruz), le Citron 2 (Laser), Ondine (Primaat), Mary Ann (Vaurien), Raspoutine (Maraudeur), Octobre Rouge (Maraudeur) et puis la série des Venexiana (jusqu’au 4) (Trident 80, Etap 22i, Trapper, Blue Djinn).

Skerry 33 aurait pu s’appeler Venexiana 5...

Non, s’ il prend le nom de Pirate du Rhône c’est en référence avant tout à ce fleuve que nous aimons tout particulièrement.

Pourtant les amateurs de flibuste seront déçus… « Pirate du Rhône » désigne en réalité les pêcheurs braconniers du fleuve

Le film documentaire de 1933 de Jean Aurenche et Pierre Charbonnier nous fait revivre cette histoire… Malheureusement ce film n’est plus disponible en streeming, il faut aller en cinémathèque.

On peut également citer le premier roman de Bernard Clavel paru en 1957 avec le titre éponyme .

Le livre raconte  lui aussi la vie de ces pêcheurs  et leur désarroi quand le fleuve sauvage se retrouve canalisé par les grands travaux de la CNR, la compagnie nationale du Rhône…

Dans le film ci dessous , Bernard Clavel évoque  le Rhône. Ce fleuve fait partie intégrante de son univers mais également de celui des gens de la région dont un pan de l’activité était liée au Rhône en particulier les Pirates du Rhône…

A ne pas manquer Un extrait du magazine « Des racines et des ailes » de janvier 2010 avec deux authentiques pirates du Rhône ! Les images sont prises au dessus de Condrieu, près de l’île du Beurre, un endroit du fleuve que je connais bien !

Enfin, une pépite avec ce petit film qui nous présente deux véritables Pirates du Rhône qui œuvrent sous les yeux de la gendarmerie !

Skerry 33 change de nom et de pavillon …

Le weekend dernier fort tempétueux avec des pointes à 40 nœuds n’avait pas été propice pour un premier examen du gréement… Je m’étais contenté d’un bon nettoyage avec l’aspirateur histoire d’éliminer le restant de sable breton qui collait encore au fond du cockpit.

Donc cette fois les conditions étant plus clémentes au boulot !

Mais l’objet de ma première attention c’est la remorque. Au départ de Guérande j’avais bien noté qu’un roulement était HS. Heureusement la traversée de la France s’était passée sans histoire mais en prenant le soin de ne pas rouler trop vite et de vérifier régulièrement que le moyeu ne chauffait pas trop.

Donc démontage du moyeu pour extraire le roulement effectivement fichu.

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En fait pour finir je démonte l’essieu pour faire changer les deux roulements par un professionnel.

Alors le bateau…

Pas de « lézard » il est nickel ! Pour l’instant rien à revoir. J’ai bien dans l’idée d’intégrer le moteur électrique en in board mais on verra ça plus tard …

Alors en attendant la principale modification sera le nouveau nom et le nouveau pavillon…

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Skerry 33 battant pavillon breton devient « Pirate du Rhône » battant pavillon du lyonnais !

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La diagonale du fou

1Et voilà après une belle mais longue diagonale du fou, c’est à dire une longue route de Saint Michel sur Rhône à Guérande, Skerry 33 vient ce weekend de rallier son nouveau port d’attache…

Patrick son ancien propriétaire avait le cœur gros de voir partir son bateau… Je le comprends et je partage son émotion. C’est toujours un moment pénible de se séparer d’un voilier avec lequel on a vécu tant de bons moments ensemble.

Derrière Skerry mon cher vieux Fireball attend sa restauration

Un voilier ce n’est jamais un achat rationnel. Il faut être un peu frappé pour investir dans le moyen de transport le plus lent, le plus inconfortable, le plus humide pour aller d’un endroit ou l’on n’a rien à faire  vers un autre où l’on n’a strictement rien à foutre…

Mais c’est comme ça, j’ai toujours acheté des bateaux…

Commence maintenant une nouvelle page, avec la voile-aviron qui débutera en avril prochain avec le rassemblement d’Arwen Marine au lac du Der.

La bas au loin sur le parking de cette zone commerciale, c’est Vénéxiana 4, mon bateau qui s’en va avec son nouveau propriétaire… souvenirs…