La Der des ders ?

Dernière navigation de l’année ? Pas sûr ! En tous les cas, dernier rassemblement pour cette année.

photo Emmanuel Conrath (ici avec le moteur le vendredi, la suite sera sans moteur et avec les avirons ! )

Après Pareloup et Festivoiles en juillet nous étions donc au lac du Der en Champagne pour un rassemblement avec Pirate du Rhône : Terre et Der !

Raoul inscrit au rôle des équipages de Pirate du Rhône observe la flotte

Nous connaissons le lac du Der à l’occasion des rassemblements Arwen Marine alors que le lac est plein, les champs de colza éclatants de jaune sous le soleil printanier et que le vent est au rendez vous.

Mais là, c’est une toute autre musique. Il semblerait que le réchauffement climatique ne soit pas une vaine polémique de réseau social. Toujours est-il qu’au 6 octobre la température est estivale.

Le niveau de l’eau est bas, très bas, normal en fait puisqu’il s’agit de réguler le niveau des crues de la Marne sur la capitale.

Résultat, une vision inédite du plan d’eau et surtout le passage annoncé des « demoiselles du lac », les grues et autres oiseaux migrateurs.

Le temps des copains sur une plage du bout du monde…

Résultat : trois jours de pétole nonchalante dans des petits airs, autrefois on aurait dit un temps de demoiselle… sous un soleil généreux mais peu agressif, en louvoyant au milieu des pécheurs de brochet qui consciencieusement accrochent les bestiaux, les remontent sur leur barque, les mesurent, prennent une photo et les rejettent à l’eau… Chacun son plaisir… (pauvre con aurait dit un brochet malpoli…)

photo Jean Marie Morlet

Toutes les photos de ce merveilleux rassemblement ici.

Sur la Saône

A la mi septembre nous avons profité de l’été qui s’éternise pour une petite escapade sur les bords de la Saône au sud de Mâcon.

Le camping du pont D’Arciat est très sympa et accueillant, très ombragé, directement au bord de la rivière disposant même d’une cale de mise à l’eau.

Camping très ombragé.

C’est la base idéale pour une petite exploration de la Saône. Cette fois je configure le Nomad en biplace, enfin triplace avec le chien !

Embarquement sur la cale du camping. Il fait très chaud, peu de navigation, quelques péniches paquebots de croisière dont les passagers sont calfeutrés dans les cabines climatisées !
Remontée jusqu’aux faubourgs de Mâcon.
Escale à Mâcon. Raoul, est parti se dégourdir les pattes !

Le lendemain je retourne seul sur la rivière, j’explore une petite rivière qui se jette dans la Saône. Un cours d’eau qui ressemble à la Varèze.

Exploration d’un petit affluent enchâssé dans la verdure.

On the Rhône again !

Aller hop ! on gonfle le kayak à la maison, histoire de gagner du temps et on descend au bord du Rhône, direction l’ancien bassin de joutes de Chavanay, au bord de la ViaRhôna.

Quelques derniers préparatifs, mise en place du moteur. Pas un pet de vent, je laisse la voile dans la voiture.
La cale qui sert essentiellement pour les pêcheurs !

Il fait chaud en cette fin d’été, le fleuve apporte un peu de fraicheur

Les deux piles de l’ancien pont de Chavanay. Derrière, les vignes en pleine vendange sur les contreforts du Pilat.
En haut de la colline : notre village de Saint Michel sur Rhône… dans la Loire !
Le Rhône est un fleuve vivant, on croise de gros bateaux de fret mais aussi de passagers.
Château Grillet, un des plus vieux vignobles de France. Le vin de la région était déjà renommé à Rome !
Sur l’autre berge, le joli village de Saint Alban. Un peu plus bas se trouve la centrale nucléaire du même nom…
Un petit coin que j’affectionne : la Varèze, un petit affluent du grand fleuve. Le kayak permet de se glisser dans très peu d’eau, beaucoup de poissons qui s’égaient devant moi.
Petite pause
Ce qui est enquiquinant ce sont les fichues algues qui se coincent dans l’hélice…
La trace d’un jolie balade nonchalante par un bel après midi de début d’automne.

A vendre !

Finalement je n’ai plus l’utilité du Yakkair, donc si ça peut intéresser quelqu’un je le laisse à 50 Euros , c’est à dire :

– le kayak

– la quille HP

– siège et cale pied

– plancher rigide + dessus de l’ancien plancher

– sac à dos

pas de pompe, pas de pagaie

Le plancher des vaches… ou presque

Après avoir galéré pendant plus de 10 jours à tenter vainement de colmater les fuites du plancher haute pression de mon Yakkair one, j’ai pris un gros coup au moral quand toute la bande s’est décollée d’un coup…

Surement que je n’utilisais pas la bonne colle mais, je n’avais pas envie de recommencer fusse avec une colle bi composante. Donc, je me suis souvenu d’un post de Romarin sur le forum Kayak

Ni une ni deux, je fonce à Bricomachin et j’achète trois plaques de polystyrène extrudé (une plaque de trop…)

Et hop ! de retour à casa : décalque du plancher, découpe à la scie sauteuse et premier essai brut de décoffrage. Résultat : mon vieux Yakkair reprend vie !

Bon je vais fignoler, poncer les bords, peut être doubler et poser des fixations pour le siège. En tous les cas, une bonne solution pour réparer ces bateaux dont les planchers de rechange sont désormais introuvables.

décalque du plancher
découpe à la scie sauteuse
premier panneau
le nouveau plancher, brut, les angles ne sont pas poncés (arrondis)
le plancher « brut » en place : bingo ça fonctionne !