Finalement …

Bon cela m’embêtait de ne pas profiter de mon petit moteur électrique Torqeedo sur le Skerry. D’autant que l’expérience était concluante et qu’il poussait bien le bateau (par temps calme…)

Le problème c’était son intégration dans le bateau. L’idéal d’une solution en puits dans le Skerry s’avérant assez complexe à mettre en œuvre, restait le hors bord. J’avais testé deux solutions fixes, une sur le plat bord et une sur le safran. L’une comme l’autre fonctionnait mais le résultat esthétique ne me satisfaisant pas j’avais tout supprimé et rebouché tous les trous !

J’ai donc cogité pour arriver à une solution intermédiaire, c’est à dire, tout en restant hors bord, la possibilité d’escamoter complètement le moteur.

Voilà le résultat :

Voilà les seules « traces » sur le bateau une fois le moteur enlevé : un trou dans le safran, on pourrait encore affiner avec un bouchon comme la trappe ronde que l’on voit sur le plat bord.
Donc le moteur est rangé à l’intérieur du bateau.
Il suffit ensuite de le fixer en le passant dans le trou du safran. pour cela j’ai adapté le support fourni et destiné à la fixation sur un kayak rigide.
Fixation rapide avec un boulon papillon (avec une truc de sapeutservir en provenance d’une chaise de bureau…)
On peut également relever le moteur le cas échéant.

Pirate du Rhône redevient un pur voile aviron…

Fin des velléités de caser un moteur électrique sur le Skerry.

Après le moteur Torqeedo sur le côté, j’ai effectué une dernière tentative en plaçant le moteur sur le safran.

Bon… Çà fonctionne à peu près … certes. Mais même avec les couleurs du bateau (au niveau peinture des accessoires et de l’hélice…. c’est moche…

Le moteur fonctionne, le bateau remonte le Rhône sans problème mais ce n’est pas ce que je veux : un moteur complètement intégré en in board dans le bateau…

Donc on démonte tout, on rebouche les trous et le Skerry redevient un « voile aviron ». Et du coup je crois que vais m’atteler à la fabrication de poulies en bois …

Histoires de moteurs…

Bon d’accord, le Skerry est avant tout un canot voile aviron et l’idée de lui installer un moteur peut sembler quelque peu iconoclaste !

Pourtant lorsque j’ai acheté Skerry 33, qui allait devenir Pirate du Rhône , celui était déjà doté d’un moteur hors bord électrique !

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Skerry 33 avec son moteur « de pêcheur » !

Je n’ai jamais utilisé ce moteur qui fonctionne parfaitement au demeurant. Mais celui-ci étant un moteur à arbre long, l’esthétique de cette perche accrochée sur le plat bord ne me plaisait pas, mais pas du tout !

L’idéal serait de pouvoir intégrer un moteur électrique à l’intérieur du bateau, dans un puits tout en restant amovible ou rétractable. Disons le tout de suite si moteur il doit y avoir sur le Skerry, celui ci ne peut être qu’électrique !

J’ai effectué quelques recherches sur Internet pour voir ce qui se faisait. Les commentaires trouvés sur le sujet aboutissent presque tous au même constat : pas facile de caser un moteur hors bord sur un cul pointu comme celui du Skerry !

 

Sur un forum américain, j’ai trouvé cette proposition de chaise, relativement esthétique mais qui risque de déséquilibrer  un bateau léger si on s’avise d’y accrocher un moteur thermique !

Autre solution relevée sur le blog Zach Wiest’s Skerry built blog : intégration d’un moteur électrique dans le safran :

Ici sur le blog

Solution élégante mais dont je n’ai pas vu l’utilisation en navigation. L’inconvénient majeur c’est que le moteur demeure en permanence dans l’eau, sauf si on permute le safran équipé du moteur avec le safran d’origine si l’on veut naviguer à la voile (à l’aviron, on pourra se contenter de relever le safran et donc le moteur hors de l’eau).

Non, décidément la solution idéale serait d’intégrer le moteur dans un puits…

Une solution existe peut-être. Tout d’abord tout en restant électrique on peut faire encore plus léger que le moteur « de pêcheur », lourd déjà par lui même et alimenté par une batterie au plomb qui pèse un âne mort ! Pour cela la gamme Torqeedo est tout à fait adaptée : moteur léger et batterie au lithium.

J’ai donc acheté le plus petit modèle de la gamme, celui qui est à la base destiné aux kayaks. Pour l’instant je l’ai est fixé sur l’extérieur du bateau :

Disons le tout de suite, il ne s’agit pas disposer d’un moteur puissant susceptible de propulser le bateau par mauvais temps ou mer formée. Non, c’est plutôt un moyen d’éviter de recourir à ces fichus avirons en cas de pétole !

A cet effet ce petit moteur remplit bien son rôle comme en témoigne notre dernière sortie sur le lac du Bourget.

Pourtant je souhaiterais aller encore plus loin dans une intégration du moteur à l’intérieur et avec la possibilité de le rétracter pour naviguer à la voile ou avec ces fichus avirons !

Torqeedo produit également un bloc moteur adapté au kayak Hobby : un bloc qui peut se substituer au système à pédales qui équipe certains de ses modèles.

Moteur eVolve sur le kayak Hobby

Alors sachant que ce type de propulsion est adapté sur le Waterlust que propose Emmanuel dans sa gamme de bateaux …

Gros plan sur l'ouverture du Mirage Drive, celle de la dérive et le nable qui permet de vider le bateau lorsqu'il est sorti de l'eau.
photo Arwen Marine

Mais là… il va falloir se décider à scier le fond du bateau au bon endroit !

Donc pour l’instant on cogite et on laisse le moteur où il est !