Encore avant, la toute première mise à l’eau.

Extrait du blog du kayak pliant

Le début …

samedi 10 août 2002

L’Anatolie aux collines de paille. Le chant des muezzins, avec pour seules vagues le relief hittite. La mer, pardon les mers étaient lointaines… une grosse journée de route.

J’en avais marre.

Plus près il y avait des rivières et des lacs et la furieuse envie de naviguer dessus.

Alors cet été là, à Lyon, chez Kwa j’avais acheté mon Klepper.

Le plus beau des kayaks pliant.

Trois sacs … même pas de suppléments de bagages, merci Turkish Airlines et voilà le bateau arrivé en Turquie.

Auparavant nous l’avions essayé sur le barrage de Villerest dans la Loire, suivi d’une descente du fleuve en amont de la retenue jusqu’à Roanne. A ce moment le kayak n’avait pas encore de voile…

La Loire, barrage de Villerest – été 2002

Tout avait mal commencé !

Extrait du blog du kayak pliant … en 2002

Ca passe ou ça casse

DESCENTE DE LA KIZILIRMAK

vendredi 11 octobre 2002

Il était temps d’essayer le bateau…

Direction la Cappadoce, Avanos et le fleuve rouge : traduction littérale de KIZILIRMAK.

Au printemps j’avais déjà descendu le fleuve sur un canot raft, c’était la fin de l’hiver, il y avait beaucoup d’eau et quelques passages tumultueux. Là c’était différents, moins d’eau, moins de courant et surtout nous allions descendre en aval d’Avanos là où la rivière est plus calme.

Nous avons embarqué à la sortie d’Avanos, pour cette première descente. Benjamin et Maïgari avait embarqué. Il y avait peu d’eau et au passage de certaines gravières, le bateau raclait le fond mais tout allait bien.

Et puis nous arrivé au niveau d’une chute d’eau un peu plus forte, c’était juste sous un pont et tous les copains étaient en haut qui filmaient la scène. Je me souviens de mes dernières paroles : « ça passe où ça casse ! »…

J’ai senti la structure du bateau se déformer, des chocs violents sous le bateau, des secousses, de l’eau qui éclabousse partout et arrivé en bas… c’était cassé, le bateau prenait l’eau, la peau était percée…

Fin de la première navigation…

C’est à Ankara que j’ai réparé le bateau, j’ai fais venir de chez KWA un kit de réparation, rustine, pièces collages…. La structure avait un peu souffert, le couple n°5 était un peu abîmé, je l’ai redressé, consolidé à l’araldite. Depuis cette date l’ensemble tient le coup…

Et c’est ainsi qu’a été baptisé l’Increvable …

Port d’attache Avanos.