Mon travail de peinture avait bien commencé mais, hélas un coup de froid est venu perturber le processus. J’ai donc du attendre que la température remonte pour achever ce relooking de Venexiana cinquième du nom.
Concernant la couleur. Désireux de marquer une différence entre oeuvres vives et oeuvres mortes et pas très motivé à l’idée de devoir retourner la coque j’ai opté pour une carène conservant le vert d’origine et du blanc pour le reste tout en laissant le carreau de bois vernis.
Ne pouvant plus trouver la peinture International bi composant et sans me lancer dans des recherches compliquées j’ai choisi une peinture résistante pour l’extérieur. Je pourrai facilement réparer les inévitables éraflures et si au bout du bout il s’agit de refaire une peinture, je crois que je m’adresserai à un professionnel.
La grosse difficulté était de tracer une ligne de flottaison à peu près réaliste…
Et ensuite va y Jeannot c’est parti pour plusieurs couches…
Tout s’est à peu près bien passé pour le blanc, j’arrivais à bien incliner le bateau sur la remorque.
Le problème est survenu avec le carreau. Malgré le masquage, de la peinture avait bavée et il restait toujours des traces de vert à la limite du clin. Bref de ponçage en vernis j’en suis venu à tout poncer le bois puis à le teindre en palissandre, c’est à dire une couleur plus foncée qui au final ne ressort pas si mal… J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois poncer, vernir, décaper, reponcer, revernir…
Comme je l’indiquait au début la chute de la température est venue compliquer les choses.
Donc après la pose du lettrage que j’ai choisi en vert pour rappeler la carène, voici le résultat final :
Pendant la période de froid, j’en ai profité pour peaufiner mes manoeuvres de dépose du bateau de la remorque de route au chariot de mise à l’eau (et vice versa) afin de faciliter au maximum la manutention. Je pense être arrivé à un résultat satisfaisant en rajoutant quelques aménagements et accessoires.
Ce sera l’objet d’un prochain billet sur ce blog.
Bonjour Marc
Très joli rendu, félicitations. J’ai également choisi de mettre de la peinture mono-composant qui beaucoup plus simple à appliquer, nécessite moins de contrainte de température et permet effectivement des retouches au fil du temps sans voir trop de différence.
Bien joué aussi pour la police d’écriture, il faudra que tu nous expliques comment tu as fait cela.
Bonnes fêtes de fin d’année. En provence nous disons : Bon bout d’an !
Jacques
Salut Jacques, merci pour message ! Franchement la peinture ce n’est pas mon truc, j’essaie de m’appliquer avec des ponçages à l’eau entre les couches mais bon … On verra pour la tenue à l’usage.
Pour le lettrage, je fais appel à une boite qui s’appelle « Stickair » mais on en trouve un peu partout sur le net ou en boutique si on est en ville. Tu choisis ta police, le corps la couleur et tu reçois les lettres alignées sur un adhésif transparent que que appliques sur le support (sans trop forcer pour le coller, juste le positionner).Ensuite, tu appuies bien sur les lettres en les lissant avec un doigt puis tu tires doucement le plastique transparent pour laisser les lettres en place. C’est assez facile à utiliser. J’avais eu recours à ce système pour « Pirate du Rhône ».
Pour des bateaux précédents j’avais fabriqué des lettres une par une imprimées à l’envers sur du Vénilia blanc (Raspoutine et Octobre Rouge, voir les photos dans des articles précédents). Ça marche aussi mais tu es obligé d’imprimer plusieurs feuilles suivant la taille des lettres et ensuite c’est un peu plus coton pour bien les aligner. Avec le système du support transparent tes lettres sont alignées directes !
Joyeux Noël, bonnes fêtes … à l’an que ven !