Les caprices d’un fleuve (2)

Confection d’une voile pour le Yakkair.

Je n’ai jamais eu confiance dans les moteurs de bateau d’autre part la pagaie ou l’aviron constituent des moyens de propulsion dont je ressens très vite les limites du plaisir…
C’est pourquoi un engin flottant dépourvu de gréement demeure pour moi inconcevable !

Certes je serais tenté par un « micro voilier » à l’image de mon Klepper mais sur le Yakkair je recherche avant tout la simplicité. L’idée de transformer le Yakkair en voilier supposerait une conception à la base de l’engin…

Sinon je lorgne avec intérêt du côté du kit sailor kayak qui me semble des plus abouti pour disposer d’un véritable gréement capable de remonter au vent tout en gardant un esprit très « kayak ».

Donc pour l’instant pas question de se lancer dans la fabrication d’une usine à gaz, je me contenterai pour commencer d’une petite voile, vite mise en oeuvre, sans dérive ni gouvernail, destinée uniquement aux allures portantes.

Après réflexion je me décide pour une voile de type hawaïen en V (Pacific wing…).

Au boulot pour réaliser la chose, sachant que je ne dispose que de 48 h, le départ vers le sud étant programmé.

Le plus facile à trouver : les mâts, en l’occurrence deux tronçons de canne à pêche des garçons qui trainaient depuis des années dans un coin du garage.

Reste la voile, après avoir découpé une vieille voile de planche, examiné de près une tente de camping ultra légère, je trouve enfin mon bonheur sous la forme de trois ponchos imperméables qu’un gardien de camping bienveillant nous avait offert un jour de grande pluie dans le nord de la France.

Problème le tissu est très léger et fragile. Qu’importe je taille trois laizes que Marie me coud avec sa machine.

Reste les pieds de mâts : je découpe un petit plancher de contreplaqué marine sur lequel je fixe un filoir dans lequel s’insère un tube coudé en U (un ancier robinet de salle de bain de caravane).

Le plancher se place sur le plancher, en forme de trapèze, bien poncé et les angles arrondis il se coince le long des boudins.

Enfin le gréement, réduit à sa plus simple expression : deux étais sur l’avant (qui se révèleront inutiles) et deux haubans/écoutes sur l’arrière.

Et voilà le résultat ! Il reste plus qu’à tester.

PS : ah au fait une caisse de « ça peut servir » c’est ça :

rien que de l’introuvable et du kivabien….

à suivre : Cap au sud et validation de la voile

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