Goélette

Ah ça y est ! Si on parle de goélette vous pensez tout de suite à un grand voilier, prêt à affronter la haute mer pour aller taquiner la morue sur les grands bancs.
Et en voiture Simone, pêcheur d’Islande, les déferlantes, la brume le vent qui siffle dans la mâture., Bobonne qui attend au pays breton avec les moufflets..

Oui bon d’accord, il faut relire Pêcheur d’Islande du génial Julien Viaud alias Pierre Loti mais goélette ne signifie pas forcément gros navire !

Allez donc jeter un coup d’oeil sur le blog de Laurent et vous verrez ce que je veux dire par là…

Et puis au fait puisqu’on en parle et si vous avez deux bras gauches côté bricolage : et bien elle à vendre la goélette en question mais faites vite et venez nous rejoindre sur l’eau !

Le plus bô des bateaux

Cela faisait une paye que je n’avais pas mis les pieds au salon nautique… Enfin ils appellent ça le « Nautic » maintenant, passons.

Plaisir de revoir des copains, de déambuler dans les allées à la découverte des stands, fouiner dans les étalages d’accastillage, de fringues, de peintres de marine, de bouquins, de trucs et de machins bizarres : une table à repasser qui repasse sans fer, la colle qui colle tout, le couvercle universel, le bassin des modèles réduits.

Ah oui j’oubliais il y a aussi des bateaux. Comme d’habitude rien de très intéresant  trop de gros machins avec l’eau, le gaz et l’électricité à tous les étages que le populot visite comme les mosquées des mille et une nuits en laissant leurs pompes à l’entrée …

Ah oui quand même, un beau, un très beau, un magnifique bateau, le plus bô des bateaux : la Gazelle des Sables :

 

Les bidouilles de Tonton Marcel

Marcel, toujours aussi altruiste (*), nous fait profiter de ses dernières « bidouilles » :

« Je continue à « bidouiller » des améliorations tous azimuts. Ayant réglé les problèmes d’insubmersibilité, de stabilité et d’allure » au près » grâce aux « flotteurs dérives »

Je me concentre sur les voiles, mes remorques routière et de mise à l’eau.

J’avais récupéré des voiles qui se montent sur des mâts courbes et je ne savais comment m’en servir.

Grâce à une photo envoyée par un copain (il s’agit d’une photo du commandant Hasler rescapé d’un commando Britanique qui avait fait sauter des bateaux nazis dans le port de Bordeaux et qui a organisé la première « transat »), j’ai eu une bonne idée.

Au lieu d’enfiler la voile sur le mât comme avec une longue board sur un mât droit, le mât est « la corde » par rapport à la tranche d’attaque de la voile « l’arc ». Sur le parcourt du mât j’ai fixé sur la toile des colliers de corde grace à des gros « oeillets » en plastique qui n’attaquent pas la voile. A l’horizontal , j’ai laissé les raidisseurs d’origine (d’ou l’aspect voile de jonque). Cela m’a donné d’excellents résultats avec un très faible vent, reste à faire le test avec un vent plus fort ce que je compte faire jeudi ».

Et voilà ! Admirez le travail Messieurs Dames ! Merci Marcel

N’oublions pas que des voiles comme ça, on en trouve facilement pour une bouchée de pain. A certes, on est loin des machines rutilantes de la route du Rhum mais je ne critique pas, les deux sortes de navires me font rêver !

(*) de Schubert

Virtuelle régate d’automne

Bof fait pas beau… Pas le temps à mettre un kayak dehors…

Oui bon , je sais, kayak, esquimaux, glace, banquise tout ça …. D’abord il faudrait que je rafistole ma combinaison sèche, changer les manchons d’étanchéité …

Alors pourquoi pas une traversée virtuelle version route du Rhum ? Attention pas d’erreur cap à l’ouest (sinon cap à l’est c’est la route du Rom…) direction Virtual Regatta .

J’ai choisi de partir en monocoque avec mon octobre_rouge

A tiens, j’entends déjà les vannes du genre « un nom de sous marin pour un bateau !!! »

Alors là minute, je rappelle, bande d’ignares, que le titre complet du film c’est « à la poursuite d’Octobre Rouge »… alors mes canards : à la poursuite !!!

Ceci dit j’ai bien eu un « véritable » Octobre Rouge.

Mon troisième Maraudeur portait ce nom. Un beau, un très beau bateau…

Hélas pour le coup il portait bien son nom prenant l’eau comme un fier sous marin russe.

Les caprices d’un fleuve (2)

Confection d’une voile pour le Yakkair.

Je n’ai jamais eu confiance dans les moteurs de bateau d’autre part la pagaie ou l’aviron constituent des moyens de propulsion dont je ressens très vite les limites du plaisir…
C’est pourquoi un engin flottant dépourvu de gréement demeure pour moi inconcevable !

Certes je serais tenté par un « micro voilier » à l’image de mon Klepper mais sur le Yakkair je recherche avant tout la simplicité. L’idée de transformer le Yakkair en voilier supposerait une conception à la base de l’engin…

Sinon je lorgne avec intérêt du côté du kit sailor kayak qui me semble des plus abouti pour disposer d’un véritable gréement capable de remonter au vent tout en gardant un esprit très « kayak ».

Donc pour l’instant pas question de se lancer dans la fabrication d’une usine à gaz, je me contenterai pour commencer d’une petite voile, vite mise en oeuvre, sans dérive ni gouvernail, destinée uniquement aux allures portantes.

Après réflexion je me décide pour une voile de type hawaïen en V (Pacific wing…).

Au boulot pour réaliser la chose, sachant que je ne dispose que de 48 h, le départ vers le sud étant programmé.

Le plus facile à trouver : les mâts, en l’occurrence deux tronçons de canne à pêche des garçons qui trainaient depuis des années dans un coin du garage.

Reste la voile, après avoir découpé une vieille voile de planche, examiné de près une tente de camping ultra légère, je trouve enfin mon bonheur sous la forme de trois ponchos imperméables qu’un gardien de camping bienveillant nous avait offert un jour de grande pluie dans le nord de la France.

Problème le tissu est très léger et fragile. Qu’importe je taille trois laizes que Marie me coud avec sa machine.

Reste les pieds de mâts : je découpe un petit plancher de contreplaqué marine sur lequel je fixe un filoir dans lequel s’insère un tube coudé en U (un ancier robinet de salle de bain de caravane).

Le plancher se place sur le plancher, en forme de trapèze, bien poncé et les angles arrondis il se coince le long des boudins.

Enfin le gréement, réduit à sa plus simple expression : deux étais sur l’avant (qui se révèleront inutiles) et deux haubans/écoutes sur l’arrière.

Et voilà le résultat ! Il reste plus qu’à tester.

PS : ah au fait une caisse de « ça peut servir » c’est ça :

rien que de l’introuvable et du kivabien….

à suivre : Cap au sud et validation de la voile